Bovis Anoxie est récemment intervenu dans la capitale française de l’imprimerie, Lyon, pour un projet emblématique mêlant patrimoine culturel et conservation préventive.
Dans le cadre des travaux de mise en accessibilité des locaux du Musée de l’Imprimerie et de la Communication graphique, certaines collections, notamment des meubles et casses d’imprimerie en bois, ont été déplacées vers des réserves externalisées. Afin d’éviter toute contamination par des insectes xylophages, le musée a opté pour un traitement par anoxie dynamique, une technique de désinsectisation non invasive et parfaitement adaptée aux matériaux sensibles.
Une expertise logistique et scientifique au service des collections

Pour ce chantier, les conteneurs mobiles d’anoxie de Bovis ont été installés dans l’enceinte de l’agence Manudem Rhône-Alpes, filiale du Groupe Bovis à Lyon. Après un conditionnement soigné, les œuvres ont été transportées et positionnées dans l’enceinte de traitement par les équipes Fine Art de l’agence.
L’anoxie dynamique repose sur un principe simple : remplacer l’oxygène par de l’azote jusqu’à atteindre un taux inférieur à 0,1 %. Le traitement est ensuite maintenu pendant 21 jours, garantissant l’élimination complète des insectes, à tous les stades de leur développement.
À l’issue de cette phase curative, les éléments ont été de nouveau emballés puis transférés vers les réserves du musée, toujours sous la supervision des équipes Fine Art de Manudem Rhône-Alpes.
Bovis Anoxie, expert de l’anoxie dynamique
Bovis Anoxie est aujourd’hui un acteur de référence en anoxie dynamique sur le territoire national. Grâce à ses unités mobiles de traitement, nous intervenons directement chez nos clients ou dans l’une de nos agences locales, réparties sur tout le territoire. Pour des volumes plus importants, nous proposons également l’installation de bulles d’anoxie in situ, offrant ainsi une flexibilité optimale.
Respectueuse de l’environnement et totalement inoffensive pour les œuvres, cette méthode est particulièrement recommandée pour la désinsectisation des objets anciens en bois, papiers, textiles ou matériaux composites.
À propos du Musée de l’Imprimerie et de la Communication graphique
Depuis 1473, grâce à Barthélémy Buyer, Lyon est un foyer culturel vibrant, rivalisant même avec Paris en tant que centre majeur de l’imprimerie.
Deux décennies plus tard, la capitale des Gaules Lugdunum, grâce à sa position géographie stratégique, devient la troisième ville d’impression européenne, après Venise et Paris.
Deux raisons principales expliquent ce succès : le développement exponentiel de l’industrie du papier et de la métallurgie qui permettent aux imprimeurs lyonnais des approvisionnements rapides et peu onéreux et, la situation géographique de la ville au croisement des chemins intellectuels européens.
Le musée de l’Imprimerie et de la Communication graphique est créé en 1964 grâce à trois figures du monde du livre : l’imprimeur Marius Audin (dont le frère Amable fonda le musée gallo-romain de Lyon devenu depuis 2017 Lugdunum), Henri-Jean Martin, directeur de la bibliothèque de Lyon et théoricien de l’histoire du livre, et André Jammes, libraire parisien, grand connaisseur de la typographie.
Le musée vous offre un parcours chronologique afin de découvrir un panorama unique de l’histoire du livre et des techniques graphiques, de Gutenberg à la photocomposition.
Depuis 2005, il a l’appellation « Musée de France » et il est l’un des grands musées européens sur cette thématique.
Depuis le 1er juin 2025, le musée de l’Imprimerie et de la Communication graphique est fermé pour une durée de 18 mois afin de réaliser des travaux de mise en accessibilité des locaux.
En savoir plus : www.imprimerie.lyon.fr